Le château
Des quatre châteaux qu'il y avait à Montamel avant la révolution, un seul a été épargné, celui de Laroque, situé au hameau de ce nom.
A cause des réparations qu'on y a faites, il est assez difficile de dire exactement ce qu'il était autrefois. Sans parler des constructions récentes, il comprend une cour intérieure entourée de deux corps de logis rectangulaires et parallèles, reliés par deux murs et flanqués de deux tours rondes. Ces tours placées aux angles intérieurs et alors plus élevés, sont aujourd'hui ramenées au niveau des autres constructions.
L'un des corps de bâtiment est appuyé au S-E sur le mur d'enceinte qui entoure le reste de l'habitation d'un vaste rectangle, en laissant libre au S-O et N-E deux assez grands espaces carrés.
C'est dans la cour de ce dernier côté, en face des tours, que se trouve la porte d'entrée. Elle est pratiquée en forme de voûte dans un massif de maçonnerie et était défendue autrefois par d'épais battants de bois dur (actuellement il n'y a plus qu'une claire-voie) : au dessus et à côté de cette porte, des salles qui pouvaient recevoir un certain nombre de défenseurs.
A cause des réparations qu'on y a faites, il est assez difficile de dire exactement ce qu'il était autrefois. Sans parler des constructions récentes, il comprend une cour intérieure entourée de deux corps de logis rectangulaires et parallèles, reliés par deux murs et flanqués de deux tours rondes. Ces tours placées aux angles intérieurs et alors plus élevés, sont aujourd'hui ramenées au niveau des autres constructions.
L'un des corps de bâtiment est appuyé au S-E sur le mur d'enceinte qui entoure le reste de l'habitation d'un vaste rectangle, en laissant libre au S-O et N-E deux assez grands espaces carrés.
C'est dans la cour de ce dernier côté, en face des tours, que se trouve la porte d'entrée. Elle est pratiquée en forme de voûte dans un massif de maçonnerie et était défendue autrefois par d'épais battants de bois dur (actuellement il n'y a plus qu'une claire-voie) : au dessus et à côté de cette porte, des salles qui pouvaient recevoir un certain nombre de défenseurs.
A part quelques meurtrières, dont deux se voient encore à l'une des tours, toutes les ouvertures autres que les portes consistaient en trous carrés ou rectangulaires plus ou moins grands, et garantis par des meneaux de fer.
Les murailles sont bâties de pierres plates liées avec du mortier, sauf les baies et les angles des murs où entre la pierre de taille. Ce n'était donc point un château fort proprement dit, et il ne pouvait pas offrir une grande résistance, même à l'époque où les armes à feu étaient inconnues.
*Grille de bois qui permet de voir sans être vu. (d'origine musulmane)
Quant aux trois autres châteaux, il n'en reste aucun vestige apparent.
Le château de Montamel, appelé aussi château des Cuisines, était situé à l'ouest du village...
Ce document, est en fait une contrainte d'exécution de travaux au château des Cuisines et confirme de fait, sa présence en 1683.
Les murailles sont bâties de pierres plates liées avec du mortier, sauf les baies et les angles des murs où entre la pierre de taille. Ce n'était donc point un château fort proprement dit, et il ne pouvait pas offrir une grande résistance, même à l'époque où les armes à feu étaient inconnues.
En outre, comme on n'y trouve aucune trace de fossé; qu'on n'y voit pas de moucharabis*, ni de crénaux (à moins que la courtine qui relie les deux tours et dont la partie supérieure est démolie, ne fût crénelée), que le plein cintre y est exclusivement employée; que les nervures de voûtes d'arête ne se montrent nulle part, il est assez probable que ce château date du XIème siècle.
*Grille de bois qui permet de voir sans être vu. (d'origine musulmane)
Quant aux trois autres châteaux, il n'en reste aucun vestige apparent.
Le château de Montamel, appelé aussi château des Cuisines, était situé à l'ouest du village...
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Un document (acte notarié), dernièrement porté à ma connaissance atteste à la date du 05 octobre 1683, la requête par Jean de Gironde, seigneur de Montamel, contre Antoine Rodié maître architecte à la ville de Cahors.commentaire hors monographie:
Ce document, est en fait une contrainte d'exécution de travaux au château des Cuisines et confirme de fait, sa présence en 1683.
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